4- La rue Saint-Joseph

La rue St Joseph, Le Clos, la grange Dalbert

Cette courte rue apparaît déjà sur la « Mappe » de 1728.

On trouvait d’ailleurs là une grange de belles dimensions, qui appartenait à François d’Albert (ou Dalbert), le frère du seigneur de Chamoux, au début du 18e siècle. Elle a brûlé dans les années 2010.

Mais surtout, juste à côté, une grande maison dite encore aujourd’hui « le Clos », a hébergé plusieurs dizaines d’années au 19e siècle la première école de filles.
C’est grâce à un legs de 1838 de Dame Jaime que cette maison existante fut acquise par la commune, pour l’éducation des filles, tout au long de l’année.
À l’époque, les garçons ne bénéficiaient que d’une scolarité partielle, les mois d’hiver, donnée par des instituteurs mal formés.
Les filles montrèrent donc très vite la supériorité de leur éducation, dispensée à partir de 1839 par des religieuses « de St-Joseph » – une institution de Chambéry qui avait bonne réputation.

C’est à cet ordre que la rue doit son nom. Et c’est devant la différence de niveau scolaire entre filles et garçons, que le Conseil communal se décida à créer une école de garçons plus digne de ce nom, confiée un temps aux Frères de la Croix dans des salles de l »Ancienne » Mairie en… 1855.
Les lois Ferry ont imposé la création d’écoles laïques pour garçons et filles, mais ces dernières sont restées au Clos jusqu’en 1903, les religieuses ayant bénéficié d’une nomination comme Institutrices publiques.

Sur la partie ensoleillée : la grange Dalbert avant l'incendie

Sur la partie ensoleillée : la grange Dalbert avant l'incendie

La grange Dalbert dans la rue Saint-Joseph, avant l'incendie

La grange Dalbert dans la rue Saint-Joseph, avant l'incendie

"Le clos" : école de filles au 19ème siècle

"Le clos" : école de filles au 19ème siècle

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